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JERZY SKOLIMOWSKI


978-2-87340-321-8

Jacques Déniel, Alain Keit, Marcos Uzal (dir.) JERZY SKOLIMOWSKI Signes particuliers

2013 256 pages 17 x 24 cm 30.00


Après des poèmes remarqués et des scénarios pour Andzej Wajda et Roman Polanski (Les Innocents charmeurs, Le Couteau dans l’eau), Jerzy Skolimoski a été le représentant le plus talentueux du jeune cinéma polonais des années 60 avec Signes particuliers : néant, Walkover et Le Départ, salués alors avec admiration par Jean-Luc Godard. […]



[…] En 1967, Haut les mains ! lui vaut de graves problèmes de censure qui le forcent à s’exiler ; il entame une nouvelle carrière plus chaotique, marquée par d’autres grands films (Deep End, Le Cri du sorcier, Travail au noir, Le Bateau-phare, Ferdydurke…). Il tourne en Italie, aux États-Unis et surtout en Angleterre, en s’adaptant admirablement à des contraintes économiques inconfortables. En 1991, il se retire pour s’adonner totalement à la peinture, qu’il a toujours pratiquée parallèlement au cinéma. Puis en 2008, c’est un très attendu retour avec Quatre Nuits avec Anna, suivi d’Essential Killing, deux films qui le placent à nouveau parmi les cinéastes contemporains les plus importants. Ce livre réunit des admirateurs de longue date de Skolimowski ; il a pour ambition de cerner les modulations d’une œuvre protéiforme en mêlant entretiens avec le cinéaste, témoignages d’amis et de collaborateurs, mises en perspective historiques et essais critiques. Divisé en quatre parties correspondant aux quatre étapes du parcours de Skolimowski  : les premiers films en Pologne (1959-1967) ; l’exil (1967-1991) ; la peinture (1992-2008) ; le retour au cinéma et en Pologne (2008-2012), l’ouvrage forme un ensemble critique très riche où se répondent des points de vues variés. Publié avec Cinéma Jean-Vigo/Gennevilliers. Au sommaire Alain Bergala. Aires de jeu [Deep End] /// Bernard Benoliel. Impair, passe et manque [Roi, dame, valet] – L’idôlatre [Quatre Nuits avec Anna] /// Jacques Déniel. Tragédie en haute mer [Le Bateau-phare] /// Jean Durançon. Des songes qui vous hantent. Huit peintures de Skolimowski /// Pierre Gabaston. L’homme [sur]déterminé [Essential Killing] /// Florent Guézengar. Au rendez-vous de la catastrophe joyeuse [Signes particuliers : néant] /// Pierre Gras. Skolimowski et ses masques ­[Ferdydurke] /// Prosper ­Hillairet. ­Le moindre mouvement [Le Bateau-phare] /// Alain Keit. Jeux de courts. Quatre courts métrages de Jerzy ­Skolimowski – Le constat et le regret ­[Le Succès à tout prix] /// Alicja Koreck. Le complexe ­polonais ­ou le chaos de s-KO-limowski /// Mathias Lavin. Surface sensible. [La Barrière] /// Stéfani de Loppinot. ­­De bruit et de fureur [Le Cri du sorcier] /// Jacques Mandelbaum. Train fantôme du cinéma polonais [Haut les mains !] /// Gilles Mouëllic. À quatre mains. ­Krzysztof Komeda et la musique du Départ /// Jean ­­­­­Narboni. Jerzy Skolimowski et la fuite ­impossible /// Fabrice Revault. Exister, c'est marcher… à côté de ses pompes [Walkover] /// ­­­Frédéric Sabouraud. Le grand écart [Travail au noir] /// Jean-Marie Samocki. De Skolimowski considéré comme un cinéaste de la pensée /// Jean-Philippe Tessé. Le film impossible [Les Eaux ­printanières] /// Marcos Uzal. Dérapages contrôlés [Le Départ] – Sauver les meubles [Les Aventures du brigadier Gérard] – Formes de l’immaturité. /// Entretiens avec Andrzej Kostenko,Willy Kurant, Michal Lorenc, Pawel Mykietyn, Roman Polanski, Jerzy ­Skolimowski. Revue de presse : 1. Les Inrockuptibles. 2. L'Avant-scène cinéma. 3. Les Cahiers du cinéma.





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