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JEAN OLIVIER HUCLEUXÀ LA POINTE DU CRAYON


Aude Bodet (dir.) JEAN OLIVIER HUCLEUX À LA POINTE DU CRAYON

2013 88 pages 16 x 23 cm 10.00


Coédition Musée Denon / Chalon-sur-Saône /// Arsenal / Musée de Soissons Textes : Juliette Barbarin /// Aude Bodet /// François Cheval /// Jeanne Hucleux /// Jean Olivier Hucleux /// Aurélie Verdier.

Il se pourrait bien que dans le continuum de l’art, depuis la Renaissance, l’alchimie n’ait jamais vraiment disparu. Une œuvre de Hucleux, objet inclassable, restera comme une des plus belles tentatives d’union, de réconciliation, du scepticisme et de la fragilité orientale. […]


[…] Il n’y a aucune évidence à voir la réalité au plus près. Il n’y a pas, non plus, de bonheur à construire contre. La seule vérité réside dans la dissolution de l’image par elle-même, dans les assauts répétés d’un homo faber saisi par le doute. Mais l’homme a montré trop de passion pour l’impossible pour brider son savoir-faire dans une représentation laborieuse du réel. Ce qui est radicalement neuf dans l’œuvre de Hucleux, c’est l’art du dépassement des contradictions, cette volonté farouche et continue de perturber et dérégler la logique. La liberté de cet art est dans sa subversion même, dans la caricature et l’admiration du copiste. Double borgésien de Pierre ­Ménard, ­­­­Hucleux, en aventurier, a inventé un lieu extravagant, introuvable sur la carte de la création. François Cheval

Au sommaire : Julette Barbarin, Avant-propos /// Aude Bodet, À la pointe du crayon /// Aurélie Verdier, Chaque minute du monde qui passe. Notes sur la peinture de Jean Olivier Hucleux /// François Cheval, Trait pour trait, ou l’exercice quotidien de l’ascèse /// Jeanne Hucleux, Brève histoire de portraits /// Jean Olivier Hucleux, Prière d’insérer /// Double auroportrait/1992 /// Portrait de Roman Opalka/1992-1993 /// Portrait de Robert Frank/1993-1994 /// Portrait d’Erik Dietman/1994 /// L’atelier /// Bio-bibliographie.

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