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REVOIR MAGRITTE





978-2-87340-367-6

Bernard Plossu et Emmanuel Guigon REVOIR MAGRITTE

2015 96 pages 12 x 17 cm 14.00


Magritte, plus que d’autres peut-être, éveille en chacun de nous des échos particuliers où le jour peut éclairer la nuit, l'intérieur absorber l'extérieur, la chair devenir pierre. Pour Bernard Plossu, depuis des années (une bonne quarantaine !), Magritte consciemment ou non, a été présent dans son imaginaire. « C’est un peintre que nous regardions beaucoup dans les années soixante. Et il m’arrive de temps en temps en voyant une de mes photos de me dire: “On dirait un Magritte !”


Donc au fur et à mesure, un jour je me suis dit : Et si je photocopiais ces ressemblances pour voir comment côte à côte, les tableaux du Maître et mes photos tenaient ? Voir si elles avaient effectivement un petit air de famille ? Le résultat est cet essai, mais il faut dire que tout s’est passé plutôt inconsciemment, je n’ai fait aucune photo exprès pour recopier un Magritte ! ». Revoir Magritte révèle les surprises d’un face-à-face aux multiples résonances. Cela nous permet de mieux connaître le photographe tout en rendant hommage au peintre. Il s’opère ici un glissement des temps et des images, à travers ce vis-à-vis d’instantanés particuliers et de durées privilégiées. Les œuvres de Plossu et de Magritte, parce qu’elles persévèrent dans leur être, continueront de susciter de nouvelles rencontres et d’autres esclandres.

Bernard Plossu est né en 1945 au Vietnam. Il commence à photographier à l’âge de 13 ans au Sahara. À 20 ans, il est au Mexique ; il ne cessera dès lors de voyager et d’enrichir une œuvre photographique célébrée en 1988 par une exposition au Centre Pompidou et le Grand Prix national de photographie, et en 2007 par une rétrospective au musée d'Art moderne de Strasbourg. Aux Éditions Yellow Now, il a publié : Train de Lumière (2000) ; So Long (2007) ; La Frontera (2007) ; Plossu Cinéma (2010) ; ... Des millions d’années... La réserve géologique de Haute- Provence (2010) ; l’Inverse est exactement vrai. À Digne (avec Nathalie Quintane, 2010) ; Le Pays des petites routes. En Ardèche (2011) ; The Raw Edge. Vière et les Moyennes Montagnes (avec Richard Nonas, 2012), 8 / Super 8 (2012). Emmanuel Guigon est directeur du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et du musée du Temps de Besançon. Il a été chercheur à la section scientifique de la Casa de Velázquez, à Madrid, puis conservateur en chef à l'IVAM,Valence (Espagne) et conservateur en chef du musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg. Commissaire d’expositions monographiques parmi lesquelles : Gustave Doré, Grandville, Paul Klee,Torres García, Julío Gonzalez, Domela,Klucis, Arthur Cravan, Arp, John Heartfield, Georg Grosz-Otto Dix, RemediosVaro, Aurélie Nemours, Zao Wou-Ki, Hervé Télémaque, Antonio Saura, Michel Journiac, Konrad Klapheck,Bernard Plossu, Miroslav Balka,Vladimir Skoda... Et d’expositions thématiques parmi lesquelles L’Europe des mouvements expérimentaux, 1944-1956 ; Lajos Kassák et l’avant-garde hongroise ; Gaceta de Arte et son époque (1932-1936) ; Dau Al Set (Barcelone, 1948-1952) ; Alfred Jarry, des Nabis à la Pataphysique ; Le Surréalisme et la guerre civile espagnole ; Art optique et art cinétique ; Charles Fourier. l’Écart Absolu. Il a collaboré à de nombreux catalogues d’expositions et publié une Histoire du collage en Espagne. Dernier ouvrage publié : Sur l’objet surréaliste (avec Georges Sebbag) aux Presses du réel.


Collection Les carnets La collection Les carnets se propose de revisiter les archives d’un photographe ou d’un collectionneur et d’en extraire des séries thématiques (des faits, des objets, des situations, des évocations...) et transversales (diverses époques, divers lieux, diverses techniques...) ; chaque volume est introduit par un texte du photographe ou fait appel à un écrivain pour dialoguer avec les images.












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