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DIMANCHE ET AUTRES ESSAIS d'EDMOND BERNHARD




Olivier Smolders

DIMANCHE ET AUTRES ESSAIS

d’Edmond Bernhard


156 pages / Format 12 x 17 cm

Illust. n/bl. / Couverture souple

Côté films 47 / ISBN 9782873405052

15,00 euros

2024



Le livre

L’œuvre d’Edmond Bernhard tient en une seule séance de cinéma, environ deux heures, essentiellement composée de cinq courts métrages majeurs, tous réalisés entre 1954 et 1972. Ensuite le cinéaste n’insista pas, tenant petit commerce de scapulaires et autres articles religieux tout en distillant son enseignement à l’Insas, grande école bruxelloise fondée en 1962, où sa pédagogie exigeante, inventive et malicieuse irrigua dans la discrétion le meilleur du cinéma belge francophone pendant au moins deux décennies. étrange personnage en vérité, une énigme pour certains, une curiosité pour d’autres et, dans tous les cas, le lumineux hasard belge d’un cinéma possible, affranchi de toute soumission au théâtre ou au roman. Dandy aux cheveux verts, coauteur d’une Apologie du jazz, rétif à toute forme de notoriété et indifférent à sa propre postérité, il semblait s’être promis de n’être jamais assez rien du tout, ce qui reste le plus sûr moyen de gagner sa liberté. Son désastreux ratage social, chèrement acquis, durement conquis, fit de lui un observateur sardonique de son temps, un badaud sédentaire, presque immobile, un peu comme dans ses films où tout se déplace sans avoir l’air de bouger, imperceptiblement, de l’intérieur, par en dessous, par infiltration. Entre expérimentation autodidacte et plaisir de l’artisanat, Edmond Bernhard fut un ­cinéaste-alchimiste, un laborantin transfigurant le réel en objets poétiques et concrets.

Si l’essai d’Olivier Smolders, qui fut par ailleurs son élève, propose une analyse érudite et minutieuse de chacun des films du cinéaste, il se double d’une vibrante enquête biographique, visant à éclairer le paradoxe « Edmond Bernhard », tout en veillant scrupuleusement à ne jamais l’élucider totalement, pour mieux lui rendre hommage.



L'auteur

Aspirant anachorète, fildefériste, pêcheur à la mouche et membre dissident de ­l’Internationale zutiste, Olivier Smolders a publié de la main droite des essais sur la littérature* et le cinéma tandis que sa main gauche réalisait des films** étrangement primés dans de nombreux festivals internationaux.


*Entre autres : Eloge de la pornographie (1993), Eraserhead. Un film de David Lynch (1998), Expérience de la bêtise (2001), De l’autre côté du tiroir. Catalogue déraisonné (2011), Modeste proposition pour un précis de flatulence (2023) aux éditions Yellow Now et, chez d’autres éditeurs : Cinéma Parlant. Dictionnaire d'idées reçues sur le cinéma (Daily-Bul,1988) ; Paul Nougé. à l’école de la ruse (Labor, 1995) et La Part de l’ombre (2005), Voyage autour de ma chambre (2009), Nosferatu contre Dracula (2019) aux Impressions nouvelles.


** Neuvaine, 1984, film pour amuser les chaises / L'Art d'aimer, 1985, film dramatique en couleurs / Adoration, 1987, film anonyme / Point de fuite, 1987, film pédagogique, d'après une nouvelle de Marcel Mariën / Seuls, 1989, avec Thierry Knauff, portraits d'enfants en institution psychiatrique / La Philosophie dans le boudoir + Ravissement, 1991 / Pensées et visions d'une tête coupée, 1991, film pour Antoine Wiertz / L'Amateur, 1997, film en forme de poire / Mort à Vignole, 1998, film solitaire / Nuit noire, 2005, long métrage de fiction / Voyage autour de ma chambre, 2008, film immobile / Petite Anatomie de l'image, 2009, film à l'eau de rose / La Part de l'ombre, 2013, film en voie de disparition / La Légende dorée, 2014, film sphérique / L'Accord du pluriel, 2017, documentaire / Axolotl, 2018, film chimérique / Masques, 2022, film catastrophe.




EXTRAITS 1 / Sommaire, Introduction, Jeunesse







EXTRAITS 2 / Dimanche





EXTRAIT 3 / Annexe




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